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© Léonard Bourgois Beaulieu

La Galerie Laure Roynette présente “Le Grand Tour” de Léonard Bourgois Beaulieu

Du 11 octobre au 17 novembre 2018

© Léonard Bourgois Beaulieu
© Léonard Bourgois Beaulieu

Léonard Bourgois Beaulieu à propos de ses Polaroïds :
« J’ai découvert l’utilisation de la chambre grand format à Gobelins. Les polaroïds servaient uniquement pour prévisualiser le plan avant de prendre la photo finale. Je découvrais les derniers instants d’un médium artistique et leur instantanéité me fascinait. Mes polaroïds sont une matière que je dois confronter à l’espace qui m’entoure.
On retrouve souvent mes empreintes digitales mais aussi du sable, de la poussière, des imperfections; je les gratte, passage obligé pour le développement. Pour « Noirs Miroirs », l’encre du livre, qui me servait de protection au moment de la prise de vue, est restée collée avec des morceaux de pages déchirés contre les négatifs. Je laisse l’environnement et le temps avoir le même effet sur eux que sur moi. Le polaroïd me permet de traiter l’accident comme un sujet à part entière. L’accident et la surprise transforment la photo. «L’accident est l’apparition de la qualité d’une chose qui était masquée par une autre» disait Paul Valéry.
Je ne souhaite pas traiter le polaroïd et donc la photo comme une oeuvre fragile, à protéger ou manipuler avec des gants.
Sous mes mains, le polaroïd, objet tangible, est le témoin buvard de l’instant photographique. J’ai un rapport frontal et tactile avec lui. Il me faut des mois pour développer un négatif selon mon procédé. Ce temps me permet de nouer un lien avec les photographies que je crée, de leur laisser l’espace de vivre avant leur révélation. »

© Léonard Bourgois Beaulieu
© Léonard Bourgois Beaulieu

Le photographe Léonard Bourgois Beaulieu

Léonard Bourgois Beaulieu commence à prendre des photos en 2008 après avoir été comédien et réalisateur.
En 2010, il rencontre Nicole Wisniak, rédactrice en chef du Journal Egoiste, ce qui l’amène à travailler quelques mois à ses côtés, lui permettant de publier son travail.
En 2011, il suit la formation continue de l’école des Gobelins à Paris et découvre l’usage de la chambre grand format.
C’est lors d’un accident qu’il découvre une autre manière d’utiliser le négatif de ses Polaroïds. Il expose la même année pour la première fois à Paris photo la série « Noirs miroirs » à la galerie du jour.
Son travail passant de la photographie argentique à la transformation numérique, Microsoft le sélectionne avec 30 artistes pour créer une oeuvre en rapport avec Windows et l’expose au Palais de Tokyo.
Léonard Bourgois Beaulieu voyage régulièrement, il entreprend de parcourir le monde pour nous donner sa vision contemporaine du Grand Tour.
Depuis ses débuts, Léonard interroge sur la place de la jeunesse dans la société actuelle. En prenant des autoportraits à côtés de ses amis artistes, il joue déjà avec l’illusion des genres.
La série « À la chambre » (2013-2017) traite de l’identité et des représentations du genre. Ces jeunes adultes ne se reconnaissent pas dans le monde binaire et se jouent des codes hétéronormés.

© Léonard Bourgois Beaulieu
© Léonard Bourgois Beaulieu

Tirage Expo PICTO
Type de fabrication : tirage jet d’encre pigmentaire et collage alu

Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.

Du 11 octobre au 17 novembre 2018
Galerie Laure Roynette
20 Rue De Thorigny,
75003 Paris

En savoir plus :
www.leonardbb.com
www.galerie-art-paris-roynette.com

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Le petit oiseau va sortir expose “La Retoucherie”
Claudia Huidobro expose « HAND MADE »