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JH Engström & Margot Wallard au sein de Love Songs à la MEP

Foreign Affair, 2011 © JH Engström & Margot Wallard. Courtesy galerie Jean-Kenta Gauthier, Paris.

À l’occasion de sa nouvelle exposition, la Maison Européenne de la Photographie repense l’histoire de la photographie à travers les œuvres sentimentales d’une sélection d’artistes internationaux du 20e et 21e siècle. Parmi eux, le couple de photographes JH Engström & Margot Wallard partageant leur histoire d’amour à travers la série “Foreign Affair”, dont les tirages ont été réalisés par le laboratoire PICTO. À voir jusqu’au 21 août prochain.


Type de fabrication : Tirages argentiques, contrecollages et papiers peints.
Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.


L’exposition collective Love Songs offre un nouveau regard sur l’histoire de la photographie à travers le prisme des relations amoureuses.
Aujourd’hui, comme hier, les auteurs font œuvre de leur intimité. Réunissant 14 séries réalisées par les plus grands photographes des 20e et 21e siècles, l’exposition rassemble des chefs d’œuvre de la collection de la MEP et des prêts d’artistes contemporains majeurs, dont certains sont présentés pour la première fois en Europe.
Au cœur de l’exposition, les ensembles de Nobuyoshi Araki et Nan Goldin constituent le point de départ de cette relecture inédite. L’œuvre des deux photographes est confrontée aux séries d’autres auteurs majeurs tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert ou Alix Cléo Roubaud et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka n°223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr.
S’inspirant de la « Ballade » de Nan Goldin (« The Ballad of Sexual Dependency », 1973-1986), Love Songs est conçue comme une compilation musicale que l’on offrirait à un amant. La première partie de l’exposition – la face A – est composée de séries des années 1950 à 2000. La deuxième partie – la face B – présente des images des années 2000 à aujourd’hui.
Tout au long du parcours, les images invitent à découvrir une multitude d’histoires intimes et une diversité de schémas amoureux. Premiers jours d’une relation, mariage et lune de miel, petits bonheurs domestiques mais aussi douleur de la séparation ou derniers jours partagés avec l’être aimé… l’intimité captée par l’objectif est ici révélée dans toute sa poésie et toute sa franchise.
Love Songs est avant tout une réflexion sur l’essence même de la photographie. Si l’appareil photo est souvent associé à une quête d’objectivité, il est utilisé depuis toujours pour capturer ce qui est subjectif et qui échappe à tout consensus. Nous ne saurions nous accorder sur ce qu’est l’amour ou ce à quoi il doit ressembler, sur la façon dont il nous transforme ou nous fait voir le monde. Il n’en reste pas moins le sujet de certaines des œuvres photographiques les plus importantes et bouleversantes du siècle dernier.

Foreign Affair, 2011 © JH Engström & Margot Wallard. Courtesy galerie Jean-Kenta Gauthier, Paris.

 

“ForForeign Affair, 2011 © JH Engström & Margot Wallard. Courtesy galerie Jean-Kenta Gauthier, Paris.eign Affair, 2011 © JH Engström & Margot Wallard. Courtesy galerie Jean-Kenta Gauthier, Paris.”

Foreign Affair

Les photographes JH Engström & Margot Wallard se rencontrent en 2008. JH vit dans la campagne suédoise du Värmland, Margot à Paris. Deux ans plus tard, Yasunori Hoki, fondateur des éditions Super Labo au Japon, leur donne carte blanche pour faire un livre. Les artistes travaillent ensemble sur un projet fulgurant et libératoire, à la mesure de la passion amoureuse qu’ils vivent, et réalisent Foreign Affair.

Les images sont un hymne au désir, une célébration de l’amour charnel et spirituel comme un partage, un abandon total à l’autre, en confiance et sans inhibition. Le couple se livre sans complexe avec joie et sincérité. Les images sont crues, sulfureuses et au plus près des corps. Si chacun vit dans une culture et un environnement différents de l’autre, une intimité et une fusion intenses ressortent des images. Conscients de la fugacité d’un tel enivrement, les artistes cherchent à rendre compte, pour en garder une trace brûlante.


• Date : Du 30 mars au 21 août 2022
• Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy
75004 Paris
https://www.mep-fr.org/