Du 22 novembre 2018 au 26 janvier 2019

Pourquoi bâcher sa voiture ? Serait-ce une forme d’intimité que l’on voudrait soustraire à l’espace public dans lequel elle est exposée ?

Depuis des années, au gré de mes voyages, je m’arrête quelques instants pour photographier ces voitures habillées de mystère.

Voiler, bâcher, c’est abriter, protéger, c’est aussi cacher et rester maître de l’objet tout en laissant apparaître quelques indices. A Lisbonne, quelqu’un a dessiné sur la bâche un volant et le contour d’un pare-brise. A Tanger, on habille les rétroviseurs de la camionnette comme les oreilles de Mickey en hiver. A Tokyo, une voiture sommeille au milieu des plantes en pots.

A Paris, dans un parking, une bâche couleur beige, légère comme une robe de couturier, souligne une forme superbe. Au ras du sol, on devine une rondeur chromée, brillante comme le bijou d’une femme qui se dissimule pour mieux faire rêver.
Daniel Aron

Comment ne pas reconnaitre Daniel Aron à travers sa série « Voitures voilées » ? 
Caractéristique de son travail, ses photographies racontent la vie quotidienne à travers un regard personnel et un sens aigu du cadrage.

Daniel Aron a longtemps travaillé à composer des images mais c’est finalement la liberté et le hasard qu’il préfère. Il parcourt le monde et cherche à capturer la beauté ordinaire de ce dernier.

La série « Voitures voilées » est une suite de ses précédents travaux, questionnant aussi l’identité. Dans ses images, rien n’est anodin. Ni les bâches, ni le lieu : on y retrouve l’intime personnalité de chacun.

Le photographe Daniel Aron

Daniel Aron vit et travaille à Tanger et à Paris. Longtemps, il façonnera l’image de la marque Hermès tout en récoltant de nombreux prix pour ses travaux publicitaires à Paris, New York, Ham- bourg et Milan.

Daniel Aron collabore ou a collaboré avec Harper’s Bazaar, House and Garden (USA), Vogue, Elle, Côté sud, Maison Française, AD (France),Don- na (Italie), Hanatsubaki (Japon), DM (Maroc). Son travail a déjà fait l’objet de nombreuses expositions : à Tanger, mais aussi à Paris, Courchevel, Chicago, Tokyo, Marrakech…

Parallèlement à ses travaux éditoriaux et publicitaires, Daniel Aron poursuit une oeuvre documentaire personnelle centrée sur Tanger, qui lui a valu plusieurs expositions.

Type de fabrication : impression Jet d’encre Pigmentaire sur papier Baryta

Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.

Du 22 novembre 2018 au 26 janvier 2019
Photo12 Galerie
10 et 14, rue des Jardins Saint-Paul
75004 Paris

En savoir plus :
www.danielaron.co
www.galerie-photo12.com

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