L’exposition “Comme si nous n’étions que ça” explore la représentation de l’identité de genre et de ses récits. Dans ses clichés en noir et blanc, la photographe française Estelle Djana Schmidt, photographie des femmes transgenres avec pour seul accessoire, une toile à patron blanche. Jusqu’au 27 septembre, partez à la rencontre des femmes dans toutes leur diversité, beauté d’âme, au-delà des clivages, débats et préjugés. Un moment intime et profond d’humanité.

Type de fabrication : Tirages d’exposition, impression jet d’encore Piezo charbon avec encadrement Nielsen alpha noir et verre antireflet.
Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.

J’ai conscience de la richesse du sujet de la transidentité et des débats qu’il réveille de façon particulièrement forte en ce moment. J’ai donc mené cette recherche photographique en choisissant d’aller à l’essentiel, en proposant un regard d’âme à âme. .
C’est le lien qui se tisse et se crée entre ces femmes et moi que j’ai souhaité photographier. Ce moment où sous mes lumières et mon objectif, elles vivent l’abandon, laissent jaillir l’essence organique de leur féminité.
En contemplant ces portraits de femmes, j’aimerais qu’ils deviennent le témoignage de leur épanouissement, auquel nous nous associons tous et toutes… j’espère éveiller en chacun le désir, le plaisir de s’affirmer dans notre vérité sans aucun filtre. De laisser éclater notre beauté. De goûter enfin à la liberté d’être qui nous sommes sans justification et avec fierté. En ce sens je considère la photo comme une nécessité vitale J’aime capter le mouvement, la fragilité du corps dans ses moindres détails. Notre extrême vulnérabilité d’être humain. La transformation et l’impermanence de notre être. L’intensité des contrastes de mes photos racontent la rencontre entre deux forces, le Ying et le Yang, le féminin et le masculin, qui se complètent, se distinguent, se fondent l’un dans l’autre. Pendant les séances, je bouge avec les modèles, c’est une sorte de chorégraphie à deux corps. J’ai besoin de cela pour ressentir chaque personnalité en profondeur. Je ne cherche pas le beau. Je cherche une vérité.
J’aime à croire avec humilité que ma démarche contribuera à une meilleure acceptation de ces pluralités de vies.. A réhabiliter la poésie, l’humanité dans sa diversité, dans nos coeurs et nos esprits »

– E. Djana Schmidt

• Date : Du 20 au 27 septembre 2023
• Lieu : Galerie Hors-Champs
20 rue des Gravilliers
75003 Paris
https://www.galerie-hors-champs.com