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Gabriel Dia et Théo Giacometti exposés au Festival Phot’Aix

Sabar © Gabriel Dia | Marseille poussière © Théo Giacometti

Le Festival Phot’Aix vient d’ouvrir ses portes à Aix-en-Provence. Au programme de cette nouvelle édition, 5 Photographes français et 5 photographes italiens présentent au public, un dialogue photographique ! Parmi ceux-ci, Gabriel Dia – l’un des trois lauréats du Prix Picto de la Photographie de Mode 2020 – et Théo Giacometti ont fait appel au laboratoire PICTO pour la production de leurs tirages. Les expositions sont visibles jusqu’à la fin de l’année.


Type de fabrication : Tirage expo RC satiné photo Premium Canson Infinity 80 x 120 avec collage Dibond (Théo Giacometti) et jet d’encre Pigmentaire sur papier Bright White 80 x 120 avec collage Dibond (Gabriel Dia).
Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.


Marseille Poussière
Théo Giacometti

Béton, poussière, chaleur
Marteau-piqueur et gravats
Chant des machines
Tu respires toi ?
Euroméditerranée.
T’as une gueule de chantier
Trop blanc, tu crames au soleil.
Et dans tes rues, même le vent sent la pierre.
Et la poussière brûlante.

Et alors ainsi chaque jour le soleil s’effondre dans l’eau et délivre, farouche, son voile rose et or sur nos pupilles hébétées.
Et nos corps, abrutis de ces inévitables journées, convergent lentement vers le littoral.
C’est facile pour certains, moins pour d’autres.
Marseille, ou la misère au soleil.

« Mast’Errico dit que les pêcheurs ne savent pas nager, que c’est bon pour les estivants qui vont au milieu des vagues pour s’amuser et qui se mettent exprès au soleil. Le soleil est agréable pour celui qui le prend allongé, immobile. Pour celui qui le porte sur le dos, le soleil est un sac de charbon.» Erri De Luca in Montedidio.

Sabar
Gabriel Dia

Cette série d’autoportraits rend hommage à une danse sénégalaise réservée aux femmes, le Sabar. Les hommes qui osent la danser se font traiter de tous les noms. Cela fut le cas de Gabriel DIA à l’âge de 6 ans. Ce souvenir de sa mère venant le chercher en furie dans cette foule de femmes a hanté son enfance et son adolescence. Et a sûrement été décisif dans le choix du photographe de s’exiler en France à l’âge de 18 ans, sous prétexte de faire des études. Vingt six ans après, Gabriel DIA décide de danser à nouveau le Sabar, se dissimulant derrière un négatif qui opère comme un voile protecteur. Une façon d’affirmer son homosexualité et de soulever la question de sa condamnation au Sénégal.


• Date : Du 6 octobre au 31 décembre 2021
• Lieu : Festival Photo’Aix 2021
13090 Aix en Provence
https://fontaineobscure13.wixsite.com/