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Picto & Guests : Entretien avec Philippe Bachelier, photographe, journaliste et enseignant

Philippe Bachelier a de multiples casquettes ; photographe, il est également journaliste, enseignant, consultant mais aussi Président de l’UPP – organisation professionnelle pour la défense des droits des photographes. Véritable passionné du noir et blanc et particulièrement attaché aux métiers du tirage argentique, dans cet entretien Philippe Bachelier nous explique son goût pour le traditionnel, sans oublier les technologies numériques contemporaines : “les outils changent mais les enjeux restent les mêmes”.

C’est grâce aux livres, au milieu des années 70, que Philippe Bachelier découvre l’œuvre des maîtres de la photographie tels qu’Henri Cartier-Bresson, Eugene Smith ou Paul Strand… À cette période, les premières galeries de photographie – bien que peu nombreuses – ouvrent leurs portes à Paris. La galerie Agathe Gaillard ou la galerie Zabriskie permettaient de découvrir de véritables tirages, une rencontre qu’il qualifie de révélation. Plus de 40 ans plus tard, il garde la même fascination pour le tirage argentique traditionnel, et en particulier pour le noir et blanc. “Il y a une vie très particulière dans ces petits cristaux d’argent, il y a quelque chose d’organique, et je pense que je ne serais pas aussi attiré par le noir et blanc si le tirage n’existait pas”. En 1996, il publie l’ouvrage “Noir et Blanc” chez Eyrolles qui sera revu et augmenté à quatre reprises. Une édition sur le noir et blanc numérique voit le jour en 2018, car avec l’arrivée du digital, si les grains d’argent ont laissé la place aux pixels, les enjeux du tirage restent intacts. Bien qu’il regrette la magie de la chambre noire…
De part son expertise, Philippe Bachelier collabore avec les laboratoires, à ce sujet il compare cela à des cuisiniers échangeant les secrets de leurs recettes.

Chaque semaine, PICTO vous donne rendez-vous donc pour découvrir deux entretiens exclusifs.