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© Archilib-Stéphanie Erard

La galerie Archilib présente l’exposition “RE-CREATION”

Du 05 au 22 octobre 2017

© Archilib-Stéphanie Erard
© Archilib-Stéphanie Erard

L’ exposition « RE-CREATION » présente le processus de travail de l’architecte Raphaël Gabrion (carnets, croquis, maquettes…) autour d’un projet spécifique – le pôle culturel G. Brassens à Courcouronnes ,
 ainsi qu’une série photographique de Javier Callejas et Stéphanie Erard.

© Archilib-Stéphanie Erard
© Archilib-Stéphanie Erard

« RE-CREATION »

« Le projet se situe dans l’enceinte du lycée technique Georges Brassens de la ville de Courcouronnes, dans la banlieue Sud de Paris. Il se présente comme une extension venant achever la composition du lycée existant et propose une programmation tournée sur les arts : cinéma, théâtre, photographie et musique.

Le bâtiment se présente comme un bloc monolithique fermant la cour du lycée, anciennement peu délimitée. En partie encastré dans le sol, le projet en émerge avec force. Pour autant, si de l’extérieur il ne laisse rien paraître de son contenu, c’est une véritable machine à aiguiser l’œil et le son qui se trouve à l’intérieur. La lumière pénètre l’épaisseur du bâtiment avec grâce et finesse, au travers d’une faille zénithale dévoilant subtilement le ciel, tendant l’espace dans un moment sensible. Aussi, chaque élément qui constitue la technique d’un bâtiment a été conçu de façon à disparaître, de façon à laisser le regard voir ce qu’il a à voir : l’abstraction du projet permet ainsi de cultiver le regard.

Par son positionnement dans le site et par son rapport au contexte, le projet cherche à compléter le lycée, de manière à l’anoblir par le vide et la lumière. » Raphaël Gabrion.

La photographe Stéphanie Erard

Stéphanie Erard est diplômée des Beaux-Arts de Nantes en 2003.

“A travers l’objectif de Stéphanie Erard, diplômée de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes, lauréate du prix Picto de la Jeune Photographie de Mode en 2004, on perçoit le bruissement secret des êtres, des lieux, des visages : sons amortis, images voilées, où la couleur et la lumière – traitées à la manière d’un peintre – s’épousent dans un même mouvement délicat et puissant.

Le territoire qu’elle arpente depuis ses séries « Filiae » et « La Poterne » permet de mieux saisir la méthode et les enjeux du travail : une façon d’autoportrait onirique et dense, sensuel et troublant.

Photographe de mode (notamment pour la créatrice Eymèle Burgaud, cf la série « La Cour Bleue »), Stéphanie Erard se fraie un passage dans l’image pour prendre place dans une brèche : un lieu de veille où elle reste invisible mais à l’affut, laissant deviner son ombre.

Par quelques gestes décisifs, elle surprend le sujet. En décadrant, en renforçant la circulation des actions par d’élégants rapprochements formels, en valorisant dans ses compositions la grande fluidité de la mise en scène… Elle compose, série après série, des histoires qui semblent défier le temps par la dramaturgie renforcée de ses sujets.”
Luc Barbier, professeur à l’école des Beaux-Arts de Nantes

En 2004, Stéphanie Erard obtient le Prix Picto de la Mode.

La photographe se tourne également vers la photographie d’architecture.

Photos Stéphanie Erard
Type de fabrication : impression jet d’encre sur papier ultrasmooth, contrecollage sur dibond et chassis rentrant

Du 05 au 22 octobre 2017
Lieu : Galerie Archilib
49, boulevard de la villette
75010 Paris