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Le bar Floréal.photographie : « Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux »

Le Bar Floréal : « Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux »

Le bar Floréal.photographie : « Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux »

30 ans d’aventures photographiques du bar Floréal sont retracés au Pavillon Carré de Baudouin du 13 mai au 27 août 2016. Cette exposition rappelle le parcours original du collectif qui dépassait le cadre strict de la photographie. Celle qu’ils conçoivent comme un chant pluriel, avec des regards partagés et critiques sur le monde, entre les eaux glacées du calcul égoïste et les vents tièdes chargés d’odeurs légères. Se posera ici la question de la beauté et du bonheur, des rêves et des utopies ; sans oublier la suite du texte de Rimbaud : « Et je l’ai trouvée amère. Et je l’ai injuriée… ». L’exposition montre des projets photographiques réalisés depuis la création du bar Floréal avec un “focus” particulier sur les projets réalisés les dernières années par les membres du collectif. Elle est ponctuée de “contrepoints” avec des rappels d’expositions d’artistes invités qui ont marqué son histoire.
Au final, « Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux » est une exposition où urgence et violence côtoient calme et douceur, où l’interrogation politique et poétique se mêle au documentaire.

Le bar Floréal

 

Depuis des années, quelques photographes associés travaillent au jour le jour à imager le monde. Tout un monde. Un monde réel, jour et nuit réinventé. Rues, usines, banlieues, quatre coins du monde. Un monde qui tient dans une salle de bains ou dans le creux de la main. Qui tourne de plus en plus vite et de moins en moins rond. Rien qu’un monde d’apparences, jour et nuit revisité. Depuis 30 ans, le bar Floréal traverse ces mondes. Réalise des reportages, des affiches, des ateliers et des animations, des expositions, des livres. Aujourd’hui, une équipe de 12 personnes en état de veille”.

Cette mise au point figure au dos du livre que les éditions Créaphis ont consacré, en 2005, au collectif pour ses 20 ans. Françoise Denoyelle, historienne de la photographie et professeur à l’École Nationale Louis-Lumière, y rappelle que, contrairement aux autres groupements de photographes, le bar Floréal est une association qui résulte d’une forte empathie pour les questions sociales de la part de ses membres fondateurs. Pour eux, « la photographie, au-delà du document, fonctionne comme une prise de paroles à entrées multiples. Plus que de “prendre” des photographies, il est urgent de les “restituer” dans un dialogue, un échange avec ceux qui ont participé à la démarche du photographe ».
L’identité du bar Floréal s’est construite à partir de deux idées fortes : la création d’une galerie non-commerciale dans le quartier populaire de Belleville, ouverte à la photographie et toutes autres formes d’expression artistiques et un long parcours dans lequel le questionnement sur le réel, dans sa dimension documentaire et sociale, se marie avec la recherche constante de qualité plastique.
Le bar Floréal se situe à la croisée entre création, production d’information et interaction sociale.

« Bien que le champ des explorations se soit désormais élargi avec l’arrivée d’une nouvelle génération de photographes et une production qui rejoint le marché de l’art, aujourd’hui encore, pour ce groupe, la pertinence sociale du discours photographique, la volonté de privilégier le sens et le devenir des images dans la vie sociale et culturelle demeurent des préoccupations fortes » .

Un grand nombre de reportages et d’actions photographiques ont ainsi été signés, ensemble ou individuellement, en association régulière avec des écrivains, conteurs, sociologues, journalistes, graphistes, musiciens, preneurs de sons, habitants… Chaque projet donne lieu à une restitution publique, projection, trace imprimée… là encore, sous une forme chaque fois différente.

Citons en exemple “la traversée de Belleville” de Willy Ronis en 1990, ou plus récemment le projet initié avec l’Institut Français de N’Djamena qui a abouti à des expositions dans la galerie du bar Floréal, à Berlin et au Tchad avec une résidence du photographe Abdoulaye barry et la publication d’un livre chez Créaphis (2014).

LES ARTISTES
Jean-Christophe Bardot, Bernard Baudin, Sophie Carlier, Éric Facon, Alex Jordan, André Lejarre, Mara Mazzanti, Olivier Pasquiers, Caroline Pottier, Nicolas Quinette, Laetitia Tura.

Françoise Huguier
commissaire de l’exposition

Tirage Expo PICTO
Type de fabrication : prestations multiples sur PictoOnline

Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement.

du 13 mai au 27 août 2016
Lieu : Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant
75020 Paris

En savoir plus :
www.carredebaudouin.fr
Le dossier de presse de l’exposition

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