Du 31 janvier au 8 Mars

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Quoi de mieux pour ré-enchanter la vie que de s’immerger dans la musique ?
La réponse est peut-être dans la nouvelle série de Richard Pak, Je ne croirai qu’en un Dieu qui danse, montrée pour la première fois à la galerie de l’Artothèque de Vitré.
En saisissant, dans tous leurs états, les spectateurs de concerts, Richard Pak s’est concentré sur l’émotion brute, à la recherche de moments de joie exprimés sans ambiguïté ou inhibition.

Revenu des Etats-Unis avec un livre doux amer, ‘Pursuit’* paru fin 2012, explorant la question du bonheur, comme ‘droit constitutionnel’ de chaque citoyen Américain (le bonheur se ‘décrète’-t-il ?), Richard Pak semble afficher ici un enthousiasme résolu.
Fixer ces visages parfois proches de l’extase et nous en renvoyer l’image aussi explicitement, relèverait presque de l’exorcisme : Je ne croirai qu’en un Dieu qui danse pourrait être une œuvre programmatique. Et donne le ‘La’.

A partir de prise de vues argentiques noir & blanc, et n’hésitant pas à employer un très fort rapport d’agrandissement, le photographe imprime des visages en gros plans, au grain présent, à l’aspect doux et presque iconique. L’ensemble de l’oeuvre exposée s’approcherait de la statuaire gothique des portails de cathédrales: une foule re-constituée, re-présentée, dont l’expression dépasse chaque individu photographié et a à voir avec le sublime ou sa manifestation.

Si Dieu est un DJ, la salle de concert est son royaume…

*Pursuit, éditions Filigranes, oct 2012

Type de fabrication : tirages Expo Fine Art sur papier Hahnemühle d’après négatifs 135mm.
L’exposition de Richard Pak a été soutenue par Picto.

Le laboratoire Picto aide les photographes professionnels pour la réalisation de leurs expositions, des tirages à l’accrochage, en passant par les finitions et l’encadrement. 

Du 31 janvier au 8 Mars
Je ne croirai qu’en un Dieu qui danse
Galerie de l’Artothèque
35500 VITRE