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Finaliste Prix Picto de la Mode 2022 : William Bibet

Après l’obtention d’une licence en audiovisuel et multimédia à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, j’ai intégré l’école Louis Lumière en section photographie dont je suis sorti diplômé en 2015. Ayant choisi pour mémoire de fin d’études l’évolution des corps dans la photographie de mode, je me suis toujours intéressé aux profils dits « hors-normes » et « atypiques » pour en faire des héros de mes séries photographiques.

Fasciné par les représentations picturales de femmes, d’hommes mais également religieuses de diverses époques, elles sont régulièrement au centre de mes inspirations. A ce jour, j’évolue dans le monde de la mode et de la beauté en tant que photographe, vidéaste et retoucheur. Travaillant pour des créateurs et des agences de communication, j’essaye également de poursuivre ma carrière vers des acteurs du développement durable et/ou du made in France, voyant cette démarche comme un avenir plus que certain dans le paysage de la mode.

Genèse

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Genèse est une série photographique créée avec l’aide de la styliste Stéphanie Girerd, travaillant également dans le set design, dont le but est de questionner sur la place du vêtement ou des accessoires dans la photographie de mode. Des formes en papier représentent des découpes de vêtements inspirées par des pièces ayant été vues sur des défilés de créateurs. Elles prennent place, recouvrent le modèle jusqu’à l’éclipser, l’effacer. Cela montre que la communion entre le mannequin et ce qu’il porte est primordial, permettant ainsi de mettre en valeur les créations tout en laissant place à une narration souhaitée par l’auteur.

Vénus

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Vénus est une série photographique réalisée en s’inspirant en premier lieu de La Naissance de Vénus de Botticelli. Tableau m’ayant toujours fasciné depuis ma plus tendre enfance. Pour ce travail, le sujet principal est une héroïne féminine presque androgyne et céleste. Elle naît, s’accouple avec la matière, se laisse envahir par elle et renaît de nouveau dans un cycle infini. Elle représente une Vénus moderne, égérie hybride mi humaine mi androïde. L’ordre des images permet d’ailleurs une lecture en boucle. Les vêtements sont ici des oeuvres de Pauline D’Andigné également utilisées comme décor et personnage en tant que tel. Ces oeuvres sont réalisées en impression sur du plastique thermoformé. Lors de leur exposition, elles étaient mises en scènes pendues par des chaînes, flottant parfois au dessus des visiteurs. Je souhaitais donc garder cette idée aérienne pour la série que je vous présente afin de ne pas dénaturaliser le travail réalisé par Pauline D’Andigné.