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Finaliste Prix Picto de la Mode 2022 : Lucas Cerli

Jeune photographe de 22 ans, j’ai commencé par étudier la biologie puis l’histoire avant de me tourner finalement vers la photographie que j’ai commencé en 2016 grâce un stage avec un photographe en vacances.
J’ai rejoins l’école EFET photographie où j’étudie actuellement en première année. Je développe mon style autour de la photos de rue avec qui m’a poussé à former l’année dernière un collectif avec 3 photographes, le Globe Children Club.
Je travaille aussi sur des reportages, je développe différents thèmes comme celui sur l’univers des tatouages en ce moment.
Enfin, je touche aussi au portrait que en lien avec mes reportages.

Addictions

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D’une simple idée de dessin, d’un concours gagné sur Instagram, j’ai fait mon entrée dans le monde des tatoués. Comme moi, mes modèles sont addicts aux tatouages et leurs corps sont marqué par des motifs. Ils ont gravé leurs passions, se répapropriant cet espace qu’est le corps. Ne possédant pas beaucoup de tatouages, cette série est pour moi un moyen d’extérioriser ma frustration de ne pas en avoir plus. J’ai décidé pour cette série d’uniformiser la prise de vue avec la même approche, pour me concentrer sur la personne, dialoguer avec elle sur son rapport au tatouage comme son premier ou celui qu’elle préfère. Le choix du noir et blanc et du fond qui est en dégradé s’est fait pour appuyer les tatouages et la présence qu’il donne a la personne. Cette série montre l’art du tatouage, art qui est en danger en raison d’ un décret de la commission européenne qui interdit sans réelle preuve scientifique certains composant qui composent les encres des tatouages, mettant en péril le travail de nombreux tatoueurs.

Ink Together

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Linh et Jangkyosoo sont un couple de tatoueurs que j’ai connu grâce a Linh, ma première modèle pour ma série sur les Tatouages. Après cette première séance, l’idée de réaliser un second shoot avec son copain est apparue. Lui aussi pleinement artiste tatoueur, la synergie entre les deux n’était qu’évident. Les mots n’étaient pas vraiment nécessaires pour diriger un tel couple dont les corps étaient marqués par leurs arts respectifs inspirés des arts japonais.