Née en 1999, en banlieue parisienne, je découvre la photographie à travers un ami photographe proche de ma famille. J’intègre le bachelor photographie de Gobelins, l’école de l’image en 2017. Après l’obtention de mon diplôme je décide de partir en Roumanie effectuer du volontariat pendant un an. De retour en France depuis septembre j’ai intégré l’ESADHaR en troisième année où je continue de mener des projets artistiques. La photographie me permet de raconter des histoires réelles ou fantasmagoriques qui me touchent ou m’interpellent. J’aime jouer sur le fond et sur la forme de mes projets, en explorant différents domaines de la photographie.

Affaires personnelles

Nos vêtements nous les portons, nous les usons, nous les jetons, mais nous les chargeons aussi de souvenirs. Ils deviennent alors des objets importants, que nous conservons, puis que nous transmettons parce qu’ils nous rappellent une histoire. Ce sont des petits fragments de nos vies. Pour cette série, chaque modèle a posé dans le vêtement de son choix, la seule consigne était que celui-ci soit important à ses yeux, qu’il soit lié à une histoire ou à un souvenir. Le vêtement prend alors vie, grâce à la présence invisible de sa ou son propriétaire.

Vide dressing

La mode virtuelle commence à transformer l’industrie de la mode telle que nous la connaissons. En passant de plus en plus au monde virtuel, nous commencerons à acheter et « porter » des pulls, des jeans, des bijoux, des chaussures qui n’existeront pas réellement. Nous nous vêtirons de vide, remplissant un dressing virtuel pour nos avatars. Nous négligerons alors peut-être nos armoires physiques, jusqu’à ne plus rien avoir à se mettre. Nu·e·s mais habillé·e·s en connecté.