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Finaliste Prix Picto de la Mode 2022 : Adèle Prieur

À la sortie de son école de photographie en 2013, Adèle Prieur s’essaye à plusieurs genres et se spécialise en photographie de nature morte. Certaines de ses photographies de nature morte sont publiées dans des magazines tels que Bloom Magazine ou bien Numéro.
En réponse à une commande de la mairie du Pré Saint-Gervais, elle collabore avec un autre photographe sur le thème « Sportif et gervaisien ». Ils exposent le fruit de leur travail en 2016. Puis, suite à une carte blanche donnée par une décoratrice d’intérieur, elle s’associe avec une artiste sérigraphe et travaillent ensembles, en mêlant leurs techniques respectives, sur le thème du poisson. Elles exposent leur travail dans un showroom à Caen, en 2018.
Elle rejoint en 2019 le mouvement culturel du Parietisme, pour lequel elle réalise plusieurs reportages répondant à des questions autour de l’art et de la culture. En 2021, elle réalise un fanzine mêlant photographie et typographie, Sous la peau, qui porte sur les marques du corps humain. Le premier numéro publié fin 2021 est le premier d’une série à venir.
Elle travaille aujourd’hui sur plusieurs projets autour de l’humain et de la mémoire ce qui lui permet de donner un sens à son travail photographique.

« Objets Trouvés » – Epitome

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Cette collection de vêtements est principalement réalisée à partir de tissus récupérés et d’objets (rideaux, tapisserie, couvertures…) et produite localement.
Le processus créatif a été inversé : plutôt que de créer la forme avant de penser à la matière, le tissu, ou l’objet, a déterminé, d’une manière intuitive, le résultat final. Par exemple, le premier objet trouvé et travaillé était une vieille tapisserie inachevée, qui est devenue une robe puis un imprimé trompe-l’oeil.
Nous avons souhaité que le processus photographique s’inscrive dans la continuité de la collection de vêtements et de la manière dont elle a été réalisée. Le shooting s’est déroulé en Bretagne, là où a été conçue la collection, au plus proche de la nature et de ses paysages. Les photographies ont principalement été réalisées en argentique pour être au plus proche de l’objet et des textures qu’il peut offrir. Les différentes silhouettes se fondent parfois avec l’arrière-plan : les imprimés se mêlent avec la roche, le sable etc.
Les photographies ont ensuite été tirées sur papier et encadrées, puis photographiées accrochées sur un papier peint destiné à disparaître. La nature morte domine ce projet, ainsi nous avons sous nos yeux des objets. Les photographies étant visualisés la plupart du temps sur des écrans, photographier ces images encadrées leur rend leur statut d’objets, pouvant être manipulés, des objets qui réinvestissent l’espace.
C’est un retour à l’essentiel.

Série réalisée en collaboration avec la designer Margaux Lavèvre et l’Atelier Epitome

Fast

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L’univers culinaire et celui de la mode nous semblent être deux milieux diamétralement opposés. Pourtant, La « food » est depuis quelques années devenue une icône de la culture. Elle est donc sublimée, sur des photographies, sur des vêtements, des décors de défilés et mise en valeur dans des grands magasins, et des « temples de la food » surgissent dans les villes : L’art culinaire est aujourd’hui traité de la même manière que la modes et ses tendances. Ces deux mondes finissent par se heurter, et se mettent à utiliser les mêmes codes. Traiter des aliments issus de la fast-food au même niveau qu’un bijou ou qu’un luxueux tube de rouge à lèvre prend aujourd’hui tout son sens.