Finaliste Prix Picto de la Mode 2020 : Léa Fiterman
C’est en parcourant les rues de Budapest, dont je suis originaire, que j’ai découvert ce qu’était la pratique de la photographie. Plus tard à l’adolescence j’ai décidé d’aller plus loin dans ma recherche et de faire de la pratique photographique, mon métier. Je suis venu en France pour y étudier le graphisme, puis la photographie à l’école des Gobelins à Paris. J’y termine actuellement mon année de diplôme.
Aujourd’hui, j’aime associer formes géométriques, motifs, matières et attitudes naturelles dans mes images lorsque je réalise éditos de mode et portraits. J’allie souvent photographie et recherches graphiques pour contextualiser, renforcer ma démarche créative et mieux mettre en évidence mon intention esthétique.
Aujourd’hui, j’aime associer formes géométriques, motifs, matières et attitudes naturelles dans mes images lorsque je réalise éditos de mode et portraits. J’allie souvent photographie et recherches graphiques pour contextualiser, renforcer ma démarche créative et mieux mettre en évidence mon intention esthétique.
Enveloppe corporelle
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« Ce qui est constitué d’une membrane ou d’un ensemble de plusieurs membranes entourant un organe. ”
(Larousse).
J’y ajoute ce sens philosophique venu du monde antique : Le corps est l’enveloppe de l’âme.
De cette juxtaposition naissent des questionnements. La peau est-elle partie ou enveloppe du corps ? Et si la peau est enveloppe, qu’est donc le vêtement ? Cette série tente d’illustrer ces interrogations à travers ce voisinage intime. J’y présente un jeu des matières entre le vêtement et la peau, dont les plis tissent le lien.
(Larousse).
J’y ajoute ce sens philosophique venu du monde antique : Le corps est l’enveloppe de l’âme.
De cette juxtaposition naissent des questionnements. La peau est-elle partie ou enveloppe du corps ? Et si la peau est enveloppe, qu’est donc le vêtement ? Cette série tente d’illustrer ces interrogations à travers ce voisinage intime. J’y présente un jeu des matières entre le vêtement et la peau, dont les plis tissent le lien.
Somnolence
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Éditorial représentant l’état intermédiaire entre veille et sommeil.
Durant l’assoupissement nous percevons encore le monde extérieur qui nous entoure mais il commence à s’estomper, à se mélanger à notre monde intérieur.
Entre veille et sommeil, entre rêve et réalité, de quoi la photographie est-elle l’expression ?
En son temps Robert Demachy apportait ses propres réponses en mettant au point et en améliorant des méthodes de tirage pigmentaires lui permettant d’interpréter la réalité selon sa propre esthétique, comme le procédé à la gomme bichromatée ou le report d’huile.
J’exprime cette dualité et ces sensations en utilisant un effet obtenu lors de l’impression. L’usage de papiers plus ou moins absorbants provoque des variations dans la répartition de l’encre sur le papier, créant des images quasi picturales.
Un entre deux, le réalisme pur de la photographie et l’onirisme de la peinture.
Durant l’assoupissement nous percevons encore le monde extérieur qui nous entoure mais il commence à s’estomper, à se mélanger à notre monde intérieur.
Entre veille et sommeil, entre rêve et réalité, de quoi la photographie est-elle l’expression ?
En son temps Robert Demachy apportait ses propres réponses en mettant au point et en améliorant des méthodes de tirage pigmentaires lui permettant d’interpréter la réalité selon sa propre esthétique, comme le procédé à la gomme bichromatée ou le report d’huile.
J’exprime cette dualité et ces sensations en utilisant un effet obtenu lors de l’impression. L’usage de papiers plus ou moins absorbants provoque des variations dans la répartition de l’encre sur le papier, créant des images quasi picturales.
Un entre deux, le réalisme pur de la photographie et l’onirisme de la peinture.