Née en France en 1991, c’est lors d’un voyage aux Etats-Unis que Daphné fait sa première rencontre avec la photographie. Agée de 17 ans, cette expérience va lui ouvrir les yeux sur cette nouvelle discipline qu’elle explorera avec sa mère, photographe à ses heures perdues.

Cette passion pour l’art se transmet de génération en génération. Du côté maternel c’est la photo qui prend le pas tandis que du côté paternel, daphné hérite d’un véritable trait de crayon.

En 2011, elle entame des études artistiques à Paris, tout d’abord en entrant en Mise à niveau en Arts-Appliqués à l’école de Condé. Puis en se tournant, en 2012 vers Gobelins, l’école de l’image où elle entre en BTS Design Graphique. Diplômée en 2015, Daphné décide de poursuivre ses études dans la photographie.

En 2016, son travail est reconnu pour la première fois et elle remporte le Prix Coffim, elle expose alors à la galerie Kléber un travail sur les femmes dans les métiers du bâtiment.

En 2017, elle renoue avec son envie de photographier ses voyages et décide de quitter la France pour réaliser un photo-reportage sur les habitants de la Norvège. Un an après son voyage, elle exposera “Norway, way of life” à l’Espace André Malraux, à Herblay, sa ville natale.

Daphné est diplômée en juin 2018 du bachelor Photo et Vidéo de l’école des Gobelins.

En 2019, elle est finaliste du Prix Picto de la Mode grâce à deux de ses séries « The Other » et « Origami ».

Son travail personnel illustre principalement les femmes, leurs corps et les causes qui lui tiennent à cœur.

Désormais, Daphné exerce principalement dans le domaine de la beauté auprès de marques cosmétiques, avec toujours, l’envie de mettre en avant ses engagements.

« Nude » est une série de photographies qui traite des femmes, de leurs corps, de leurs couleurs de peaux, de leurs ethnicités.

Je joue dans cette série entre portraits et close-up, seules ou à plusieurs pour marquer un rythme. Ces femmes portent un stylisme couleur chair, pour amener un côté naturel et épuré aux images ; Que l’on se concentre sur elles et que le regard ne soit pas perturbé par un stylisme trop envahissant, extravagant.

Ces femmes posent entre elles, corps entrelacés sur un fond uni, brun clair, et cela dans l’objectif d’unifier le rendu. J’ai choisi de travailler en monochrome pour appuyer cette volonté du naturel, de la peau et de sa couleur.

Il s’agit à travers des images présentées, d’introduire ce projet, qui a pour vocation à grandir d’avantage. Je souhaiterais amener par la suite à celui-ci, une plus grande variété de corps et de profils différents. Apporter d’avantage ce sentiment de sororité, d’un mouvement féminin bienveillant.

Flower bud

« Flower bud » traite de la découverte du corps féminin et des sens qui nous permettent ce voyage. Les sens sont les systèmes récepteurs de la perception. C’est donc sur certains de ceux-ci que je me suis appuyée pour réaliser cette série d’images.

On y trouve deux femmes, proches l’une de l’autre, qui s’étreignent, corps contre corps, peau contre peau. Il y a un jeu de transparences dans les tissus pour amplifier l’aspect sensitif.

Un parallèle entre corps et composition florale, le naturel de nos corps, mais également un parallèle avec l’idée du bourgeon, qui donne naissance à une sublime fleur. Ces mêmes fleurs qui sont omniprésentes dans cette série et qui en appellent à nos sens olfactifs.

Cette série est faites de respirations, pour que le spectateur puisse s’immerger et se faire sa propre interprétation au fil des images.