Je fais de la photographie de mode et beauté, je suis en troisième année aux Gobelins, l’Ecole de l’Image à Paris.

Depuis plusieurs années, je m’intéresse au flou et à différentes manières de le rendre. J’aime mettre en lumière mes modèles, composer des séries photographiques mettant en relief des créations de mode.
Je pense mes séries en amont de la prise de vue en réfléchissant à des lumières, des maquillages qui peuvent faire écho aux vêtements ou au décor.
Parfois, le maquillage ou la coiffure constitue un élément important de la photo.
Je cherche, en créant une harmonie entre ces éléments, à exprimer, non pas la réalité, mais une vision rêvée de la beauté.
J’aime saisir des instants fugaces lors de mes prises de vue avec les modèles.

Je n’imagine pas la vie sans images, sans rêves.

Le dernier fil

Après avoir photographié la collection d’Emma Bruschi, diplômée de la HEAD Genève, lauréate du Prix Master Mercedes Benz 2019 et finaliste du festival de Hyères 2020, j’ai souhaité mettre en images la collection de Master d’Aurore Marquis, diplômée également de cette école et dont les créations m’ont plu.

Le point de départ de sa collection “Chambre 213” est une chambre d’hôpital, où l’on utilise des pansements, compresses superposées.
Il y avait pour moi un jeu à montrer le corps vêtu/dévêtu comme lorsqu’il est simplement protégé d’un bandage médical qui le suit au plus près, et se fond sur la peau.

La trame peut être tirée par un fil, Le dernier fil, et révéler la fragilité du corps.

Pinky Baby

J’ai eu envie de montrer un personnage singulier évoluant dans la nature dans des robes aériennes. A travers mes photographies, j’ai représenté mon modèle comme une poupée de porcelaine, inanimée.
Dans cette série Pinky Baby, j’ai photographié les vêtements et accessoires des marques Nadya Dzyak, Aéryne, Bonanza, Yohji Yamamoto.