Finaliste Prix Picto de la Mode 2020 : Axel Auréjac
Photographe de 25 ans, originaire d’une petite ville du Sud de la France, je vis aujourd’hui à Paris. Autodidacte, c’est à l’âge de 14 ans que j’ai commencé à photographier mes amis pratiquant le BMX et la nature autour de moi. Après l’obtention d’un Master à l’Institut Français de la Mode, j’ai décidé de me consacrer pleinement à la photographie.
Avide de voyages et de découverte, je m’intéresse à la jeunesse, indépendante, indocile, qui respire la liberté d’être (affirmation personnelle), d’avoir (mode de vie alternatifs) et de mouvement. J’ai ainsi réalisé différents projets, comme « Entre Cuadras », livre publié en 2020 et consacré à l’interdiction de la pratique du skateboard à Cuba.
Ma pratique de la photographie navigue entre la mode et le documentaire. La classifier serait l’enfermer.
THE WANDERERS
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« 12 Juillet.
Ce jour là, je suis parti avec trois amis d’enfance, à la découverte de l’inconnu. Vous trouverez ici un extrait de mon carnet de voyage, dépeignant nos époques bohémiennes.
Vous vous demandez sûrement pourquoi nous avions choisi de partir sans nous retourner, sans même emporter de quoi subsister ? Parce que nous en avions assez. Assez de marcher inexorablement vers une fin écrite à l’avance, d’évoluer dans une société de cases étroites, qui nous arrachaient à nos âmes d’enfants, à nos jeux, à nos joies. Nous voulions encore goûter aux feux de la liberté, de l’inconnu, de l’aventure. Comme un doux rêve, une folle utopie, cachée au fond de nos coeurs ».
À PEAU NUE
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J’ai souhaité aller à la rencontre de ces peaux transformées, qui surprennent l’oeil et attisent la curiosité. Cela fait des années qu’ils ornent leurs peaux, et chacun d’entre eux à une histoire à raconter. Qu’ils soient visibles ou cachés, qu’ils forment une parure ailée ou un minuscule atour, qu’ils aient un ton humoristique ou marquent un passage tragique, ils sont ancrés, pour toute une vie.
À travers ces photographies je ne me suis pas uniquement intéressé à la dimension physique des tatouages, mais plutôt à la manière dont ils participent à la construction identitaire de l’individu. Ma volonté était de mêler les corps tatoués à la chair du textile, où le tatouage habille le corps et le vêtement devient ornement.