La première chose à savoir lorsqu’on se lance dans la réalisation d’impression sur support rigide c’est bien entendu le choix de son support. Pour ma part, j’ai une préférence pour le plexi, le point d’encrage atténué permet aujourd’hui un très beau résultat. Personnellement, je vous recommande de le contrecoller sur aluminium. Si vous souhaitez apporter de la profondeur, de la brillance et de l’épaisseur à vos images, il est le support parfait.
Pour maîtriser sa chromie et son rendu à l’impression :

Même s’il n’est pas nécessaire d’envoyer son fichier profilé (Picto profile automatiquement les fichiers en fonction de la prestation demandée), il faut savoir que l’Arizona imprime en quadrichromie (espace colorimétrique CMJN : 4 couleurs Cian, Magenta, Jaune, Noir). En effet, la plupart du temps les fichiers sont travaillés à l’écran en ADOBE RGB 98 (RGB : Rouge, Vert, Bleu), c’est ce que nous préconisons à notre clientèle pour les commandes de tirages et d’impressions jet d’encre. L’espace colorimétrique CMJN utilisé pour l’impression sur rigide est moins large que l’espace colorimétrique ADOBE RGB 98. En d’autres termes, cela veut dire que certaines couleurs visibles sur votre écran ne peuvent être reproduites en impression CMJN par l’Arizona (cela concerne la plupart du temps des couleurs très vives, fluos…).

Afin de donner plus de maîtrise aux utilisateurs de la plateforme pour la gestion de leur chromie, Picto a donné un accès aux différents profils de l’Arizona. Ils diffèrent entre eux par rapport au support choisi et déterminent le taux d’encrage en fonction du procédé et du support choisi. Les profils vous permettent de contrôler votre rendu si vous avez un écran calibré. À cette condition, votre rendu à l’écran sera conforme à celui de votre impression. Pour vous procurer ces profils, il suffit de vous connecter au site et de télécharger le profil correspondant à ce que vous allez commander. Vous pouvez également trouver la marche à suivre qui vous explique comment intégrer ce profil dans votre ordinateur, tout est fait pour vous guider pas à pas.

La taille de vos impressions :

Le procédé permet d’envoyer des fichiers à 150dpi au format d’impression souhaité (pour d’autres types d’impression, les fichiers requis seront à 300dpi). Ce qui vous permet d’envoyer de grands formats plus rapidement d’une part et de doubler la taille de votre fichier d’autre part, donc de commander de plus grands formats.

Ensuite, il est important de veiller à mettre son fichier au format d’impression et de s’assurer que le poids de son fichier soit suffisant pour le format que l’on souhaite commander. Pour vous aider, un tableau sur le lien entre Résolution et poids de fichier est consultable sur le site.
Une chose importante aussi, c’est qu’il faut noter que l’application augmente automatiquement de 3mm tournant le format de l’image, ils représentent le débord technique nécessaire à la fabrication des impressions. Cela change très légèrement le cadrage de l’image : sur un grand format c’est négligeable, mais sur un petit format, cela peut être parfois gênant. C’est donc une donnée à prendre en compte lors de la préparation du fichier.

Définition et rendu de vos images :

Je dirais à ceux qui douteraient de leur rendu, de commander une impression au format 18×24 cm (par exemple) de leur image à l’échelle du format définitif.

Ce tirage fait office de test, il ne vous coûte pas cher et cela permet d’une part, d’être certain de ce qu’on obtiendra (chromie, densité, définition…) sur son impression définitive et d’autre part de gagner du temps.

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J’EN PROFITE