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Les Promenades photographiques de Vendôme 2017

Les Promenades photographiques de Vendôme 2017

Les Promenades photographiques de Vendôme 2017

Bienvenue à Vendôme pour la nouvelle édition des Promenades photographiques du 24 juin au 3 septembre. Pour cette 13ème édition, le festival photo revient sur le thème « Qui est photographe ? #2» avec notamment une exposition inédite de Jean Baudrillard.
Dès la première heure du festival, le laboratoire Picto s’est engagé à être le partenaire et le complice du festival dans la réalisation des tirages photo et des impressions sur supports rigides et souples présentés sur les différents sites d’exposition dans la ville. Depuis cette année, Picto Foundation soutient le festival dans la même lignée que le laboratoire.

« Vous voyagerez cette année sur les 5 continents, croisant dans les rues et les jardins des portraits de chinois. Le Japon, le Sénégal, l’Australie, le Congo, les États-Unis, le Brésil, la Belgique, la France entre autres, autant de voyages aux écritures photographiques variées pour aller toujours et encore à la rencontre de l’autre. » Odile Andrieu, Directrice artistique

« Qui est photographe ? sinon celles et ceux qui savent d’abord voir le monde sans appareil avant de nous inviter, grâce aux tirages de leurs images, à partager ce qu’ils ont vu. » Guy Bourreau, Président de l’Association

Découvrez la sélection des expositions de Picto Foundation :

« Borderline » – Charles Paulicevich

« Alors, j’ai regardé une chose invisible habitée de différences qui ne se voient pas : une frontière linguistique. Ce travail photographique suit le tracé de cette frontière linguistique, topologique et administrative qui divise de bout en bout la Belgique entre deux entités dont le conflit fait le cœur de l’actualité. Cette frontière sépare les Flamands et les Wallons selon une langue, une histoire, une culture, comme si le découpage de ce petit pays était l’apothéose du principe national. » C.P.

« Paysages orientés » – Mathieu Farcy

« Paysages orientés » est un projet qui nous parle du rapport que l’homme entretient au paysage par l’intermédiaire des belvédères. Greffées au paysage, ces infrastructures sont les témoins d’une époque où le tourisme se démocratise. Rendus plus accessibles, ces paysages suscitent de nouveaux désirs de consommation et de nouvelles possibilités de création. Ces belvédères sont nommés points de vue, panoramas et sont même référencés par un langage cartographique clair, précis. Ils offrent au spectateur la possibilité d’une rencontre intime avec un paysage qui célèbre un beau véritable.

« Dakar nuit » – Ulrich Lebeuf

« En février 2015, je reviens à Dakar pour une résidence de deux semaines, une immersion artistique dans la ville. L’objectif est d’initier une collaboration interculturelle par la photographie perçue comme une discipline grand public. Sur ce coup-là je n’ai rien demandé, je n’ai jamais voulu faire des photos de nuit, j’aurais même tendance aujourd’hui à vouloir m’éloigner de mes démons, prise de conscience à la quarantaine sûrement, d’ailleurs maintenant j’aime beaucoup trop dormir pour cela. Au cœur de la ville, je plonge dans une exploration qui débouchera sur une exposition, donnant à voir un nouveau regard sur le territoire. Depuis 20 ans je n’y avais pas mis les pieds. A mon arrivée je ne reconnais pas grand chose, j’avance, je pousse les portes. Les nuits de Dakar ont cet avantage d’être lumineuses et de couleur acide, je suis un peu comme un papillon, attiré par les lumières, sans crainte de se brûler les ailes. » U.L.

« Kotya Libaya : le bois congolais, à quel prix ? » – Leonora Baumann & Etienne Maury

Les forêts de la république démocratique du Congo semblent impénétrables, immuables, infinies. Pourtant, dans un pays où l’instabilité est chronique, l’agriculture sur brûlis, la consommation de bois de chauffe et l’exploitation industrielle menacent cette ressource. Une exposition photo et vidéo, chronique d’actes quotidiens qui, faute d’alternatives, mettent en péril le second puits de carbone mondial.

« From Florida to Cuba » – Marion Dubier-Clark

La photographie de Marion Dubier-Clark est un état d’esprit. Un état d’esprit illustrant parfaitement la philosophie d’Alain, accessible, positive, pour qui vivre, c’est déjà être heureux. Comme la fraise a goût de fraise, ainsi la vie a goût de bonheur pour qui exerce sa capacité à être heureux par l’activité, la pleine jouissance des ses capacités, la réalisation de soi. Jardiner, cuisiner, écrire, peindre, jouer au football : peu importe l’activité tant qu’on est en harmonie avec soi-même. Marion Dubier-Clark réalise l’exploit d’être pleinement heureuse dans la réalisation de soi, et d’être par là le medium même de sa photographie, tout comme sa photographie est le medium de sa joie de vivre. Tout comme le bonheur est déjà là, et attend qu’on soit capable de le voir, les images de Marion Dubier-Clark semblent déjà là, à attendre qu’elle passe et les enregistre. Parce que c’est le cas. Le monde a cette beauté, mais nous sommes aveugles. Là où ces images ne nous sont réalisables qu’en vacances, détendus, disponibles, baignés d’amour, de soleil et de vagues chaudes, elles se pressent sous l’objectif de la photographe, dont elles composent le quotidien comme elles sont composées par son regard. C’est une jouissance de la réalisation, une pleine résonance de soi avec le monde dans une harmonie toute platonicienne qui fait la séduction apaisée de ces images.

« Ipséité » – Laurent Gilson

« Ce travail photographique s’inscrit dans la poursuite d’une réflexion sur le soi-même. J’ai cherché à investir les non-lieux de mon identité. Ceux d’où émerge cet autre dont je ne connais que les contours et que je raconte aux autres (le je) et à moi-même (le tu). Comme tout un chacun, j’ai bâti mon histoire à partir de morceaux de vie dispersés que je tente de maintenir ensemble. Mais sous la pression du dehors, il arrive que ce dedans vienne à craquer, voire à se morceler ne laissant derrière lui que des fragments épars. Reste alors un homme incapable désormais de se décorporéiser pour se narrer son existence. Alors, il erre. » L.G.

« Don’t believe black magic » – Hwayoung Lim

Le travail en cours de Hwayoung Lim décrit l’action menée par une association coréenne pour tenter de secourir les personnes atteintes d’albinisme en Tanzanie. Aux souffrances d’une exposition sans défense aux rayons UV, s’ajoutent les persécutions inspirées par des croyances obscures, qui vont jusqu’à la mutilation et au meurtre. le reportage de Hwayoung Lim contribue à la prise de conscience d’une tragédie répandue en Afrique et mal connue du reste du monde, il délivre aussi un message d’espoir.

« Curb appeal » – Andrew Caldwell

« À l’abri des regards extérieurs, les quatre murs de ma maison d’enfance ont été témoins de tout le spectre des heurts et malheurs familiaux. De fêtes remplies d’amour à d’indicibles souffrances et abus, la plupart apparaissaient sans que le monde extérieur ne s’en doute. Comme notre propre psyché, l’extérieur de notre foyer est rarement un indicateur de notre état intérieur. Elevé dans cette dichotomie, je suis fasciné par la vérité derrière la façade. À travers ce travail, je crée des scènes surnaturelles et hypothétiques dans lesquelles la terre et le ciel suggèrent symboliquement des histoires sur les habitants inconnus des structures solitaires représentées à l’intérieur. » A.C.

« Fantômes – Paysages » – Daniel Ablin

« 2 séries sont présentées. « Fantômes » est la découverte d’une maison bretonne abandonnée au bout d’un chemin. L’envie de lui redonner un dernier souffle de vie en créant des fantômes statufiés qui hantent une ultime fois le lieu.
« Paysages » s’inscrit dans une lignée de photos picturales, empreintes de romantisme, d’irréalité, voire de fantastique dans lesquelles je retrouve tout ce qui me passionne : un regard original sur une nature proche, apaisée, parfois abstraite, captée sans mise en scène. » D.A.