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Deuxième biennale des photographes du monde arabe contemporain

Deuxième biennale des photographes du monde arabe contemporain

Deuxième biennale des photographes du monde arabe contemporain

L’Institut du Monde Arabe (IMA) et la Maison Européenne de la Photographie (MEP) s’associent de nouveau pour présenter la deuxième édition de la Biennale des Photographes du monde arabe contemporain qui s’ouvrira au public le 12 septembre 2017. Fortes de l’intérêt manifesté par les visiteurs des expositions en 2015, mais aussi de l’enthousiasme avec lequel la presse française et internationale ont accueilli cette manifestation, les deux institutions explorent la création photographique dans cette région du monde.

Huit lieux d’exposition sont impliqués dans le projet et se répartissent sur un territoire qui s’étend de la MEP à l’IMA : la Cité internationale des art, la Mairie du 4ème arrondissement ainsi que 4 galeries (Biôme, Clémentine de la Ferronnière, Photo12 et Thierry Marlat). Les travaux des cinquante artistes seront répartis dans ces différents espaces. Cette édition est dédiée à Leila Alaoui, tragiquement disparue alors que ses portraits de Marocains étaient exposés à la MEP, dans le cadre de la première Biennale.

Picto Foundation produit une partie des expositions de la Deuxième biennale des photographes du monde arabe contemporain dans le cadre de ses programmes visant à partager la photographie.

Institut du Monde Arabe

Vingt artistes seront réunis dans les espaces de l’IMA à l’occasion de cette Biennale. Conformément au principe adopté lors de la précédente édition, les photographes originaires du monde arabe, qui y vivent et y travaillent, se mêleront à celles et ceux venus d’un autre continent et dont l’approche est nourrie par des cultures et des expériences différentes. Ce mélange de sensibilités et d’inspirations enrichit la confrontation des œuvres. Et si chacun des artistes exposés a son propre parcours, tous ont été repérés pour l’intensité de leur engagement, pour la proximité qu’ils entretiennent avec les sujets qu’ils ont décidé de traiter et dont ils témoignent à travers leurs images.

Ahmad el-Abi « Arabic alphabet »
Jaber al Azmeh « Border-lines 2016 »
Roger Grasas « Min Turab »
Bruno Hadjih « Nous n’irons pas nouspromener »
Robin Hammond« Where love is illegal »
Laila Hida «Hindi et Anir», «Addis abeba »,« Borderless »
rania matar « becoming »
Ziad Ben Romdhane « West of life »
Douraid Souissi « Mohamed, Salem, Omrane, Hbib, Hsouna »
Moath Alofi « The Last Tashahhud »
Stephan Zaubitzer « Cinémas »
Scarlett Coten « Mectoub »
Tasneem Alsultan « Saudi tales of love »
Héla Ammar « Hidden portraits » « Sea(e)scape »
Philippe Dudouit « The dynamics of dust – sud libye »
Jellel Gastelli « Carnets de Tanger » « Carnets de Marrakech »
Karim el-Hayawan « Cairo Saturday morning walks »
Jungjin Lee « Unnamed road »
Mouna Karray « Noir »
Souad Mani « De dérive en dérive »

Type de fabrication : tirage, contrecollage, encadrement, papier peint

Du 13 au 12 novembre 2017

Mairie du 4ème arrondissement de Paris

MICHEL SLOMKA

« SINJAR : NAISSANCE DES FANTÔMES »
Je m’intéresse aux séquelles psychologiques des personnes qui ont survécu au massacre et qui ont réussi à sortir du califat autoproclamé de l’Etat Islamique. Ce travail interroge les capacités des survivants – et au-delà de la communauté tout entière – à faire face à l’extrême violence qui a fait voler en éclat leurs repères, à se reconstruire dans cet état de fragilité où l’avenir semble aboli par la puissance du traumatisme. Trois ans après les évènements, plus de trois mille Yézidis sont toujours captifs du groupe Etat Islamique, entre Mossoul et Raqqa.
Michel Slomka
Extrait du catalogue de la Biennale

Type de fabrication : tirage et encadrement, papier peint et bâche

Du 13 septembre au 29 octobre

Galerie Photo 12

DANIEL ARON

« INTÉRIEURS SIMPLES À TANGER »
Cette série d’images a été réalisée entre 1996 et 2003. Une première exposition a eu lieu à la Galerie Delacroix qui dépend de l’Institut culturel français de Tanger. De nouvelles images complètent cette exposition à la Galerie Photo12.
Dans la lignée de Walker Evans et de la photographie vernaculaire, avec « Intérieurs simples » Daniel Aron nous montre sa vision toute personnelle de Tanger, au Maroc. Le photographe immortalise les objets du quotidien, les détails insignifiants qui viennent combler ces intérieurs qu’il qualifie de « simples » : ici un miroir, là une casserole, plus loin des sandales ou quelques bibelots apposés sur une étagère laissent entrevoir les marques d’un mode de vie temporaire. L’intériorité spirituelle surgit alors des éléments matériels des habitants.
Daniel Aron a cherché à photographier l’histoire de Tanger comme il l’a vécue. Face à cette ville peu à peu désertée et abandonnée par ses habitants, une nouvelle population s’est réappropriée ces maisons vides de la « Médina » dans l’espoir de gagner l’Europe à son tour, très vite. Certains ne font que passer, d’autres s’installent dans un provisoire qui dure, oscillant sans cesse entre l’espoir de partir et la résignation à l’idée de rester. Les passeports sont difficiles à obtenir, le temporaire se révèle alors provisoire. Ces intérieurs simples sont désormais figés dans le temps. Mais, malgré le peu de moyens dont ils disposent, malgré cette incertitude profonde qui les angoisse, ils parviennent à transcender quelques objets simples pour créer un îlot de beauté dans lequel ils peuvent survivre.

Type de fabrication : tirage jet d’encre Pigmentaire sur papier baryté

Du 13 septembre au 12 novembre 2017

En savoir plus :
www.biennalephotomondearabe.com

INVITATION