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Rencontre avec les Tadjiks © Stéphane MinhVu

Stéphane MinhVu : Rencontre avec les Tadjiks

Du 22 au 28 novembre 2013

Rencontre avec les Tadjiks © Stéphane MinhVu
Rencontre avec les Tadjiks © Stéphane MinhVu

Le Photographe Stéphane MinhVu est parti au Tadjikistan et en Ouzbékistan, à la rencontre de la communauté « tadjik ». Ce voyage, Stéphane l’a traduit en une exposition de 20 photographies qui sont visibles du 22 au 28 novembre 2013 à la Maison de l’Europe et de l’Orient.

Le mot « tadjik » est une invention moderne. Avant le XXe siècle, « taj » désignait un individu de langue persane, par contraste avec les autres peuples d’Asie centrale, locuteurs de langues altaïques. Apparentés aux Iraniens, le peuple tadjik descend des Aryens et des Sogdiens de l’époque d’Alexandre le Grand. Leur pays, le Tadjikistan résulte d’un découpage administratif opéré sous le régime soviétique .« Le mystique persan Djalâl ad-Dîn Rûmî, né au XIIIe siècle sur le territoire du Tadjikistan actuel, a observé : « Laparole est un prétexte : ce qui attire l ’homme vers l’homme c’est l’affinité qui les lie, et non la parole. » Rencontre avec les Tadjiks, la nouvelle exposition du photographe parisien Stéphane MinhVu, donne raison à Rûmi : il n’est pas besoin de mots pour se comprendre, ni de paroles pour parler. Car les 20 photographies présentées à cette occasion  parlent. Elles parlent d’individus, de familles, de communautés et surtout des affinités qui lient une personne à ses proches – ou même à nous, des spectateurs à l’autre bout du monde. Si une image vaut mille mots, les photographies de Stéphane MinhVu valent 6 000 kilomètres. En septembre 2012, il est parti en voyage au Tadjikistan et dans les villes de Boukhara et Samarkand (villes de culture et de langue usuelle tadjikes, situées en Ouzbékistan) à la découverte d’un vaste territoire inconnu. C ’est finalement les rencontres à taille humaine qui l’ont le plus marqué , et qui lui ont révélé l’étonnant brassage culturel et  linguistique qui a forgé (et qui forge encore) le peuple tadjik. Mais comment transmettre cet équilibre ténu entre tradition et modernité ? Comment saisir sur le vif la fierté d’une grand – mère, la curiosité inquiète d’un enfant, la chamaillerie entre deux frères ou l’intensité des tissus colorés devant la grisaille des montagnes ? Dans les portraits de Stéphane Minhvu, ce sont les sujets eux-mêmes qui apportent la réponse : par leur regard, ils nous interpellent. Ils nous invitent à franchir la distance qui nous sépare pour, nous aussi, Rencontrer les Tadjiks .
Robin Emlein

 

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Du 22 au 28 novembre 2013
Lieu : la Maison de l’Europe et de l’Orient
3 passage Hennel
5012 Paris

Pour en savoir plus sur le photographe: http://www.minhvuphotographer.com

Plus d’infos sur la réalisation d’une exposition : pictoculture@picto.fr